Aujourd’hui, les professionnels du recrutement archivent chaque jour de nombreux CV reçus de manière spontanée ou suite à la diffusion d’offres d’emploi. Sur JobIntree, par exemple, une offre d’emploi de webdesigner peut générer jusqu’à 1 700 réponses : un nombre suffisant de profils pour entamer une première analyse ciblée dans le domaine du Datamining. Par ailleurs, la possibilité d’enrichir sa CVthéque à partir des réseaux sociaux permet aussi de récupérer aisément de nouveaux CV. Ainsi les Candidathèques s’enrichissent et constituent des bases de données largement exploitables pour le Datamining.
Certains outils de gestion de candidatures, et en particulier CVTracker, logiciel de gestion du recrutement, offrent la possibilité d’extraire des rapports et statistiques détaillés sur les nombreuses candidatures reçues ou placées. Grâce à ces fonctions avancées les professionnels du recrutement sont en mesure, par exemple, d’analyser le lieu de vie d’une population ayant une compétence particulière, le niveau d’expérience, la pyramide des âges fortement révélatrice des évolutions dans le temps de technologies (outils ou langages) ou encore de faire apparaître des corrélations entre centres d’intérêts et d’autres critères.
Dans les agences de placement, le Datamining est aussi d’une grande aide pour les commerciaux. En effet, ces derniers ont la possibilité de constituer un argumentaire de vente crédible aux yeux des sociétés clientes, leur prouver, par exemple, à l’aide d’un graphique détaillé la valeur spécifique et recherchée de certains profils, et d’une manière globale, par projection graphique de la CVThèque, les avantages et la richesse de celle-ci. Par ailleurs, les décisionnaires pourront, grâce à ces données, faire des choix éclairés sur les techniques à conseiller pour tel ou tel projet au regard de leur notoriété et de leur adhésion par les acteurs de l’informatique au fil du temps.